Graphiques
- Annexe 2
Les
cycles courts Intensité du
rayonnement solaire émis.
L' activité solaire
est plus ou moins forte suivant
un cycle d'
approximativement 11 ans. Ces variations sont connues depuis longtemps car en
corrélation avec le nombre de taches solaires observables
depuis la Terre. C'est un des éléments déterminant de notre climat. Exemples
d' observations: - les 500 ans du petit âge glaciaire médiéval correspondent
à une faible activité solaire. - le réchauffement constaté dans la seconde moitié du XX°
siècle (en partie responsable de ce qu'on appelle le réchauffement climatique)
correspond à une activité solaire forte.
Sans doute pour la même raison, il y a 1.000 ans il faisait plus chaud
qu'aujourd'hui, on cultivait la vigne en Angleterre et les colons vikings faisaient paître leur troupeaux
au sud du Groedland. ( Groedland = Greenland = terre verdoyante )
Evolution des températures
en Europe depuis la dernière ère glaciaire (
en orange au dessus de la normale, en jaune en dessous
)
On peut voir sur ce
graphique qu'il y a 11.000 ans, à la fin de la
glaciation de Wurn, la température est
de seulement 11°5. Elle monte très rapidement
en seulement 1.000 ans atteindre une température
proche de "la normale" de 15°. ( Cette
époque va correspondre au début de
l'agriculture et l'élevage.) La température
reste stable pendant 1.000 ans et il y a 9.000 ans commence
à osciller autour des 15°. Cette légère
variation de température de -9000 à -8000
va faire brutalement laisser place à un important
réchauffement climatique
pendant 2000 ans. Ce réchauffement
va lui-même s'effondrer il y a un peu plus
de 6.000 ans. Puis pendant 1.000 ans la température restera
en dessous de la moyenne.
La température
va ensuite pendant les 5000 dernières années et
jusqu'à nos jours alterner régulièrement des périodes
de réchauffement climatique
toutes pour l'instant
plus importantes que le réchauffement actuel.
(périodes
chaudes en orange sur le graphique)
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Changements
Climatiques des dernières 11.000 années
cliquer
pour agrandir l'image
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Corrélation
entre les cycles d'activité solaire et la température terrestre de
l'an 1600 à nos jours
(
en bleu le nombre de taches solaires - en noir la
courbe des
températures )
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Sur
ce graphique on peut voir notamment que la période
de réchauffement climatique du siècle
dernier ( + O,6 ° en 100 ans d'après le GIEC
) correspond à une plus forte activité
des cycles solaires.
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Suivi
de l'activité solaire en temps réel
Cliquer sur les images pour suivre
en direct les activités solaires et aurorales
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Evolution
des températures
d'après
des graphs d'
Olivier Berruyer www.les-crises.fr
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texte photos et réalisation
: ©Henry Coulondou - copyright all rights reserved Thézan
des Corbières - Site créé en Février 2003 - email: coulondou@gmx.fr
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Hors sujet
(on oublie ici notre bouclier magnétique et autre
bombardement de particules qui pourtant ne sont pas neutres notamment dans la
formation des nuages).
La première de ces méthodes, mise en avant par les climatologues du GIEC et ses adeptes et dont on vous rebat les oreilles en vous affirmant qu'elle est incontournable, repose sur l'utilisation exclusive de modèles d'ordinateurs dits GCM (Global Circulation Model ou modèles de circulation générale). C'est ce que l'on appelle des modèles "déterministes" en ce sens que l'on présuppose que l'on est capable d'élaborer des simulations numériques du climat du temps présent et du futur, à partir des tout premiers principes. Cela suppose que l'on a tout compris des mouvements de l'atmosphère et des océans et que l'on sait tout sur les équations et les multiples paramètres qui influencent le climat et aussi, sur les nombreuses réponses (rétroactions) positives ou négatives des différents composantes de la planète (terres, océans, biotas etc.). Ce sont ces modèles déterministes qui sont utilisés, en particulier et parmi bien d'autres, par les ingénieurs de Météo-France qui ont extrapolés les modèles classiques utilisée par la météorologie (tel que ARPEGE-climat qui est un avatar de ARPEGEmétéorologie) pour essayer de prédire le climat... dans cent ans. Compte tenu de l'extraordinaire complexité du problème climatique et du grand nombre d'inconnues, il est clair pour des milliers de scientifiques rigoureux que le résultat d'un tel exercice ne peut-être qu'extrêmement hasardeux (voir ici). Cette méthode aboutit, en général, à ce que l'on appelle des "projections" ou encore à des "scénarios" et non à des "prévisions" comme beaucoup le pensent, à tort.
- La seconde méthode est la méthode empirique. Elle consiste à étudier les variations climatiques du temps passé et à essayer de trouver d'éventuelles périodicités dans ces évolutions ou des corrélations entre les variables du climat, comme la température, et les quantités réellement observables (telles les caractéristiques des océans où des éruptions solaires, par exemple). Ces méthodes, car il y en a plusieurs, sont basées fondamentalement sur les sciences de l'observation et non pas sur les projections, plus ou moins virtuelles, fournies par les ordinateurs. Cette méthode ne présuppose pas la connaissance détaillée de la totalité des multiples processus qui influencent le climat. Elle se contente d'observer et d'extrapoler.