Les
changements climatiques expliqués à Greta
|
Réchauffement
climatique ? Effet de serre ? ou
Pourquoi
la température de la Terre évolue en permanence ?
|
|
"Le
réchauffement climatique ?"
Certainement
le sujet bateau qui fait couler le plus d'encre. Au
fil des débats et des lobbies, deux camps s'opposent
:
- d'un coté, la dictature de la peur de
ceux qui considèrent que les automobilistes et
leur méchant co² sont les seuls et
uniques responsables
des feux de l'enfer qui s'abattent sur le pauvre monde.
Cauchemar du jugement dernier, migrations massives,
montée des eaux et arche de Noé.
-
de l'autre coté, les optimistes qui attestent
que rien n'est prouvé, ni la part exacte de l'homme
dans le réchauffement du climat, ni même
un réchauffement plus extraordinaire
que l'alternance chaud-froid constatée depuis
des centaines de millions d'années.
C'est
pour y voir un peu plus clair que j'ai réalisé
cette page.
|
Mais
avant d'aller plus loin, je ne peux que regretter l'importance
donnée dans les débats au gaz carbonique
car elle occulte tous
les autres dégâts écologiques majeurs
causés actuellement de manière certaine par notre
civilisation. On peut citer en vrac : pillage des ressources et pollution des océans, destruction massive des forêts, de la faune, de la flore, épuisement des sols arables,
bétonisation des espaces naturels, pollution des nappes d'eaux potables, extraction jusqu'à épuisement des ressources
du sol et du sous-sol, gaz de schiste inclus. Je vous
fais grâce des émissions de méthane
résultant de l'élevage industriel des bovins ou de l'extension des rizières, des millions de tonnes de produits chimiques déversés dans l'air et les rivières par l'agriculture et les usines, etc. etc.
|
|
Le
climat est l'une des victimes collatérales de
cette liste à la Prévert de nos méfaits,
dont les causes
fondamentales sont connues :
1. Exponentielle croissance démographique
de la
population
humaine sur une bonne vieille boule bleue aux dimensions
et aux ressources non extensibles. ( la population
a triplé depuis ma naissance, mais la taille
de la Terre est toujours la même ! )
2.
Surenchère dévorante de la société de
consommation à laquelle tous les
Terriens aspirent, y compris naturellement les plus
nombreux, ceux qui n'y ont pas encore accès. Ils sont des milliards à désirer notre niveau de confort,
pourtant responsable de la destruction de notre environnement.
Comme il est politiquement
délicat, pour ne pas dire incorrect ou répréhensible, d'attaquer la démographie ou l'aspiration
au progrès,
de COP en COP, on se contente de beaux discours alarmistes et moralisateurs
sur le gaz carbonique
mis à toutes les sauces
|
___________________________________________
|
En
tentant de découvrir tout ce qui fait varier la température sur notre
bonne vieille Terre, j'ai trouvé des causes regroupées en deux
catégories principales : - Celles liées
à l'astre solaire. - Celles
liées aux caractéristiques de notre planète.
Pour faire simple disons que la température
ressentie sur Terre dépend : 1. de la distance qui
nous sépare du soleil ( cycles longs ) 2. de l'activité solaire ( cycles courts ) 3. de la composition des gaz qui entourent la Terre ( effet de serre )
|
|
___________________________________________________________________________________________________
Evolutions
climatiques liées au soleil
- Les
Cycles longs -
Les
cycles courts
|
Evolutions
climatiques liées aux caractéristiques
terrestres - L'atmosphère
-
Les océans -
Les volcans -
L'homo sapiens
|
___________________________________________________________________________________________________
Evolutions
climatiques liées au soleil
I. Les
Cycles longs Distance et inclinaison
de l'orbite terrestre par rapport au
rayonnement solaire émis. ->
responsable
des ères glaciaires et interglacières.
|
Les variations de températures
à long terme connues sous le nom de " Cycles de Milankovitch
" dépendent de 3 paramètres: Variations de la forme de l'orbite elliptique que décrit la terre
autour du soleil. (excentricité) Variations de l'inclinaison de l'axe de la terre.
(obliquité) Variations liées à l'effet toupie de l'axe de
notre terre, qui
n'est pas parfaitement ronde. (précession) La combinaison de ces 3 paramètres imbriqués est principalement
responsable des différents cycles glaciaires et interglaciaires. ( théorie validée sur le
dernier million
d'années par l'analyse des couches glaciaires aux pôles et notamment par le
forage Vostok en antarctique ).
|
Actuellement l'orbite de la terre est une ellipse presque circulaire
et l'axe de rotation moyen, d'où des saisons moins marquées. Dans
les grandes lignes, on compte sur les cycles récents des périodes
glaciaires tous les 100.000 ans entrecoupées cycliquement
d'une période
interglaciaire d'une durée de 10.000 à 15.000 ans environ.
La précédente période interglaciaire
eue lieu entre -129.000 et -116.000 ans avec une élévation
des mers de 6 à 9 mètres au-dessus du
niveau actuel. Vers la fin de la dernière
glaciation, il y a 14.700 ans, un premier réchauffement
fut très brutal avec une augmentation de la température
du globe de +10° en quelques années. Il fut
suivit d'un refroidissement puis, il y a 11.700 ans,
d'un nouveau brutal réchauffement marquant cette
fois la fin définitive de la glaciation de Würm
commencée 100.000 ans plus tôt. Notre planète est en période
interglaciaire (donc "chaude") depuis 12.000 ans. Pour combien
de temps encore ?
VOIR
GRAPHIQUES EN ANNEXE
II. Les
cycles courts Intensité du
rayonnement solaire émis. -> impliqué
dans les périodes de réchauffement ou
refoidissement climatique
|
En
fait ce n'est pas exactement l'intentensité du
rayonnement solaire qui modifie directement la température
sur Terre, mais la puissance des champs magnétiques
variant avec cette activité qui modifie l'intensité
des particules cosmiques à très haute
énergie reçues. Lorsque le champ magnétique
solaire est faible, il laisse passer davantage de particules
à hautes énergies venues de l'espace,
et inversement. C'est ce bombardement de particules
cosmiques qui va influencer l'aldebo de notre enveloppe
gazeuse (réflexion des nuages et aérosols
créés par ionisation) et par voie
de conséquence le climat planètaire.
|
L'activité solaire
est plus ou moins forte suivant
un cycle d'approximativement 11 ans (cycles de Schwabe). Ces variations sont connues depuis longtemps car en
corrélation avec le nombre de taches solaires observables
depuis la Terre. C'est un des éléments déterminant des
périodes de refroidissement ou de réchauffement
climatique.
Exemples
d'observations: - les 500 ans du petit âge glaciaire médiéval correspondent
à une faible activité solaire. (voir graphiques en annexe) - le réchauffement constaté dans la seconde moitié du XX°
siècle (en partie responsable de ce qu'on appelle le réchauffement climatique)
correspond à une activité solaire forte.
Sans doute pour la même raison, il y a 1.000 ans il faisait aussi chaud
qu'aujourd'hui, on cultivait la vigne en Angleterre et les colons vikings faisaient paître leur troupeaux
au sud du Groenland.
|
Voilà pour l'énergie
reçue de notre étoile qui
fait varier de
manière cyclique la température sur la planète. Réchauffement
et refroidissement du climat sont continus depuis la nuit des temps
et ont commencé bien avant l'apparition de l'homme sur Terre.
variation
des températures de -
500 millions d'années à nos
jours
|
Beaucoup de " spécialistes " semblent actuellement
oublier
dans leurs calculs le rôle essentiel des cycles de Milankovitch
et des fluctuations de l'activité solaire, pour focaliser
leur discours sur la seule chose qu'ils semblent avoir compris:
"le gaz carbonique des automobiles" !...
VOIR
GRAPHIQUES EN ANNEXE
______________________________________________________________________________
Evolutions climatiques
liées aux caractéristiques terrestres
L'atmosphère
La composition des gaz de l'atmosphère
terrestre
est principalement tributaire de l'activité
volcanique, des océans et dans une mesure non
quantifiable de l'activité des hommes.
Effet de serre Les
variations de la composition de l'atmosphère
conditionnent les variations de
l'équilibre entre la quantité d'énergie solaire reçue
au sol, celle renvoyée
par rayonnement infrarouge dans l'espace et
celle conservée dans l'enveloppe gazeuse. La terre ressemblerait
à un désert lunaire sans son enveloppe gazeuse.
On appelle "effet de serre", les variations thermiques
naturelles de notre
couche protectrice, l'atmosphère.
|
Pas question d'entrer dans les détails de notre atmosphère
mais seulement de se focaliser sur ce qui fait varier la température au sol de
la planète. A savoir le gros le matelas gazeux qui filtre les rayons du soleil
pour approximativement en renvoyer 30% dans l'espace, 50% sur terre et en
conserver 20%. Il permet également de conserver 95% des radiations infrarouges renvoyées du
sol.
Seulement voilà ces beaux pourcentages ont un équilibre naturel
aussi fragile que susceptible et complexe, baptisé "effet de serre".
Il
dépend de la nature et de la proportion des éléments qui composent notre
enveloppe gazeuse, à savoir pour les principaux:
1) 60% de vapeur
d'eau et de nuages localisés entre le sol et 12.000 mètres d'altitude. Elle
provient de l'évaporation des océans en fonction des variations de température et
des courants marins. Sur sa couche supérieure, la couverture nuageuse (d'un
blanc éblouissant vu d'avion) renvoie vers l'espace une partie de la lumière
(albedo). Les couches inférieures
retiennent la chaleur renvoyée par le sol (émissivité).
Par contre si la couverture nuageuse
devient trop épaisse trop longtemps, la température au sol diminue (of course).
La vapeur d'eau est de loin le principal gaz à effet de
serre.
|
2) 40% restants sont
des gaz naturellement présents dans l'atmosphère. Certains d'entre
eux ont un pouvoir
de rétention de la chaleur
important, tel le protoxyde d'azote, le méthane
ou le gaz carbonique. D'autres à l'inverse, comme les aérosols soufrés,
ont un effet
albédo et renvoient la chaleur vers l'espace. Ces différents
gaz proviennent dans la nature des volcans, de la respiration des
êtres vivants (animaux, végétaux), des marécages, de la décomposition des
végétaux, de la digestion des ruminants, des feux de forêts, etc... Cet
ensemble s'autorégule naturellement, les océans et la végétation absorbent par
exemple à eux seuls 60% du CO².
|
|
A gauche en jaune 50% des radiations solaires
qui traversent notre atmosphère
arrivent jusqu'à nous. Le reste est soit
absorbé soit renvoyé vers
l'espace. A droite en rouge la chaleur renvoyée
sous
forme de radiations infrarouges par
le sol vers l'atmosphère qui en conserve 95%.
Ces pourcentages dépendent de la composition gazeuse
de l'atmosphère, certains gaz comme le méthane
ou
le gaz carbonique retiennent dans une certaine mesure
mieux la chaleur que d'autres. D'où leur
dénomination médiatique de " gaz
à effet de serre " Cet équilibre gazeux ne maintient pas une
température constante sur terre, elle varie continuellement
en fonction de plusieurs facteurs:
|
Les facteurs importants de modification des
gaz de l'atmosphère sont les volcans, les océans et depuis
peu les homos sapiens.
1) Les volcans. Même en dehors des éruptions violentes, un
grand nombre de volcans émet en permanence dans l'atmosphère des quantités
plus ou moins importantes de gaz divers ( H²O, CO², SO², CO, H²S, H²..)
qui participent dans une proportion importante à
la composition chimique de l'atmosphère. et donc
des variations de l'effet de serre. Lors des éruptions
importantes ce sont des millions de tonnes de
poussières, particules soufrées, vapeur d'eau et aérosols divers qui sont
propulsés dans la haute atmosphère. Ces particules constituent un écran au
rayonnement solaire et sont à l'origine d'un refroidissement soudain de la surface du
sol. Cela peut aller d'un ciel voilé et d'une baisse de température variable en
intensité et durée, ou comme il y a 200 millions d'années,
aller
jusqu'à balayer la
moitié de la vie sur notre Terre soudainement plongée dans une
froide nuit polaire de
plusieurs siècles. ( on obtient un résultat climatique similaire avec la chute
d'une grosse météorite sur la tête des dinosaures ). Plus
près de nous l'explosion du volcan Samalas dans
l'île de Lombok en Indonésie en 1257 a marqué
le départ du petit âge glaciaire du moyen-âge.
Ces
grands refroidissements peuvent nous arriver brutalement à n'importe
quel instant et durer toute une vie, alors messieurs les savants
arrêtez de nous dire la température qu'il fera en l'an
2100 !....
Les volcans sont les premiers émetteurs de
gaz à effet de serre.
2) Les océans
Les océans
sont le point clef des climats du globe et jouent un
rôle interactif fondamental avec l'atmosphère. Ils
représentent un réservoir de chaleur 1.000
fois plus important que l'atmosphère et son effet
de serre.
A eux seuls ils occupent 70% de
la surface de la planète et absorbent 80%
de la chaleur dégagée dans l'atmosphère. Le
plancton (plus exactement le phytoplancton) présent
à sa surface produit autant d'oxygène
et absorbe autant de gaz carbonique que toutes les
forêts et plantes terrestres réunies.
(notons au passage qu'il y aura bientôt plus de
platisques que de poissons ou de plancton dans les océans)
Les océans
sont reliés entre eux et parcourus par des courants
qui font le tour du monde. Tel le système sanguin
qui irrigue le corps humain, cet immense tapis roulant
régule les échanges du milieu marin (la
circulation thermohaline). Tantôt
chaud et en surface (en rouge), tantôt froid et
en profondeur (en bleu), toute la vie marine et les
climats dépendent de ces mécanismes et
cycles encore mal connus (oscillation nord
atlantique multi décennale, oscillation décennale du Pacifique,
courant circumpolaire austral ou el Nino pour les plus
connus).
Le moindre changement de trajectoire de ces
courants modifie le climat. Une inversion des
courants serait déjà en cours
suivant les études de l'Institut
Océanographique Scripps de Californie.
L'ONU estime que cette modification
pourrait entrainer une augmentation de la
température globale de près
de +6° avant la fin de ce siècle. Ce
phénomène, sans doute lié
à un excès de CO², s'est
déjà produit il y a 56 millions
d'années et la température
avait brutalement augmenté de +5°
à +8° (Maximun Thermique
du Paléocène/Eocène,
PETM -> voir
détails)
|
|
|
courants
marins
|
courants
aériens
|
|
Un petit mot sur
le Golf stream auquel nous sommes reconnaissant d'une
douce température hivernale supérieure en moyenne
de 15° à celle des rivages nord-américains. Paris
est à la même
latitude nord que Terre Neuve et pourtant les hivers
ne s'y ressemblent pas du tout. Un réchauffement
du climat en Arctique entraînant une fonte importante
de la calotte glaciaire aurait pour conséquence
de déverser des masses importantes d'eau douce
froide et non salée
dans l'Atlantique Nord. Ce nouvel apport
d'eaux de densités salines et températures différentes ralentirait
puis arrêterait le flux du
Gulf strean vers nos côtes.
Cette modification
suffirait à plonger l'Europe occidentale
dans le froid glacial des hivers canadiens. On parlerait
alors paradoxalement de refroidissement climatique lié au
réchauffement climatique
! Ce phénomène
naturel s'est déjà produit pendant le
réchauffement climatique qui a marqué
la fin de la dernière glaciation il y a 12.000
ans et demain il nous pend au nez.
Par
leur évaporation les océans sont responsables
du principal gaz à effet de serre: la vapeur
d'eau.
L'évaporation maximale se produit
le long de l'équateur dans la zone de convergence
intertropicale (pot au noir pour les marins). C'est
à partir de cet axe que vont ensuite, dans un formidable
brassage thermique, se faire et se défaire les
pressions et dépressions atmosphériques
sur les deux hémisphères. Cette marmite
de champs de pressions fait le fond de commerce de nos
présentateurs télé des bulletins
météo.
|
Dans ce
brassage thermique on trouve les grands
courants atmosphériques qui parcourent
la planète. Ils sont liés
à la différence de températures
entre l'équateur et les pôles,
à la rotation de la Terre et la
force de Coriolis.
Pour faire bref
nous citerons le jet stream polaire (courant-jet
in french) C'est un tuyau d'air qui traverse
l'Atlantique Nord à une altitude
de 7 à 16.000 mètres et à
des vitesses atteignant les 400 km/h. Il
est bien connu des oiseaux migrateurs et
des aviateurs. De sa position
ondulante, plus ou moins au nord ou au sud,
va dépendre l'alternance des dépressions
atlantiques qui balayent le pays ou l'installation
de calmes anticycloniques. Sa position va
également conditionner la descente
des masses d'air polaire ou les remontées
d'air plus chaud du sud.
On le voit
le jet stream fait la pluie ou le beau temps,
le chaud ou le froid.
|
La dérive
des continents
Pour
être complet il faut citer la dérive
des continents qui conditionne la composition
de l'atmosphère, la répartition
des continents et des océans sur
le globe, le relief de la croûte
terrestre et le volcanisme. C'est
l'élément terrestre le plus
déterminant du climat sur le long
terme.
Tectonique
et Climat explications /
video
|
Nous savons depuis
60 ans que la croûte terrestre sur laquelle nous vivons et
qui repose sur la pâte visqueuse du magma
brûlant, n'est pas homogène mais divisée en plusieurs plaques mobiles, correspondantes
plus ou moins aux continents,
qui au fil des âges se rassemblent en un seul bloc en un point du globe ou s'éloignent les unes des autres comme aujourd'hui.
Sur ce perpétuel ballet de tapis roulant, il y a 200 millions tous les continents
étaient réunis dans l'hémisphère Sud (la légendaire Pangée, habitée par des reptiles,
insectes et arbres géants) avant de se disloquer une nouvelle fois
comme les pièces d'un
puzzle. L'Australie s'est détachée de l'Antartique, l'Afrique de l'Amérique, l'Inde a quitté Madagascar pour venir heurter l'Asie en créant l'Himalya, l'Espagne africaine a rejoint l'Europe en créant les Pyrénées, etc. Ces derniers mouvements sont récents, seulement 40 millions d'années. Ils sont à l'origine de la première apparition des glaces aux pôles. Aux temps des dinosaures, il y avait des palmiers et des crocodiles au Pôle Sud et le Pôle Nord n'était pas encore un gros glaçon ! Imperturbable le mouvement continue sous nos pieds
et tandis qu'au moment même
où vous lisez ces lignes,
nous nous éloignons
de l'Amérique de 4 cm
par an. C'est peu mais en 10
millions d'années ça
fait du chemin ! |
|
_______________________________________
Nous avons passé en revue
les principaux facteurs qui influent sur le climat,
il nous reste à voir le petit dernier:
3) L'
homo
sapiens
|
Pour
son malheur, la Terre est actuellement habitée par une
bizarrerie de l'évolution, un petit mammifère
aussi cupide qu'en croissance
démographique exponentielle, qui cause à la nature des dégâts
considérables tels l'extinction massive de toutes les espèces animales
sauvages terrestres et marines
ou la destruction systématique de tous les habitats
naturels sur l'écorce terrestre, sans parler
de celle de l'air respirable
et de l'eau potable.
|
Parmi tous les méfaits irréversibles, destructions
des milieux naturels ou culture et élévage
intensifs,
un seul semble malheureusement retenir l'attention des
"spécialistes": une augmentation de
la température "due aux gaz carboniques". C'est
un peu comme si pour mieux se voiler la face on se focalisait sur l'arbre qui cache la forêt. Toutefois
vu la quantité de cochonneries que l'homme rejette
dans l'atmosphère, au point de rendre par endroit
l'air irrespirable , il serait stupide de nier que nous
ne jouons aucun rôle dans la nature
des gaz atmosphèriques, à effet de serre ou non. Dommage que
ce soit pas notre seul forfait. (pour mémoire
le CO² représente 0,035% du volume
total de la composition chimique des gaz de l'atmosphère)
Cycles
de Milankovitch, éruptions solaires,
volcans, phytoplancton, courants marins,
jet stream, vapeur d'eau, etc... Il faudrait
être bien ignorant ou idiot pour prétendre
que les changements climatiques ne sont
liées qu'à une cause unique...
"le gaz carbonique de nos automobiles"
! (en
aparté et pour sourire, en France
on remplace les voitures diesel par des
voitures essence qui rejettent beaucoup
plus de gaz à effet de serre que
leur consoeur mise à la ferraille
!) Comme il est
difficile, devant le nombre et la complexité des facteurs
naturels de faire la part de
chaque élément dans la montée ou la descente cyclique
de la température, nos savants,
le nez plongé sur des modèles informatiques, se chamaillent sur la part de l'homme dans l'affaire. Le réchauffement climatique est mesuré à l'aide
de données parcellaires compilées par des algorithmes
mathématiques dignes du professeur Shadoko. Ceux-là
mêmes qui ont du
mal à prévoir de manière fiable,
le temps qu'il fera après-demain ! Alors dans
100 ans !... Bien
que les résultats ainsi obtenus soient sujets à caution chacun y va de sa conclusion et
de sa surenchère.
Nous avons aujourd'hui
autant de thermomètres, d'avis et de chiffres contraires
que de savants compétants ! Pour
vous en faire une idée, cherchez
sur internet : "Comment est mesurée
la température de la Terre ?"
ou : "Quelle est la température
de la Terre ce mois-ci ?". Bon
courage !
|
|
Pour rajouter à
la confusion, tous les médias font régulièrement
chauffer leur audimat rémunérateur à
coup d'images de catastrophes diverses passées
en boucle. Incendies, cyclones, coulées de boue,
effritement de falaise, avalanches, naufrage
ou coup de vent. Quelque soit la calamité naturelle,
il n'existe qu'un seul coupable : le sacro-saint réchauffement climatique.
A les entendre on pourrait même croire qu'avant
la température de la terre était
fixe, que les déserts, les glaciers ou les océans
occupaient toujours le même espace avec le même
climat.
Si
vous remplacez
la verdure par des rues et du béton,
il est certain que par gros orage la pluie
va causer des dégâts
!... "Faut bien que l'eau aille quelque
part disait ma grand-mère !"
|
Juste
un exemple pour illustrer la mode actuelle: Un très
gros orage d'été éclate, rien de
plus banal sauf que manque de bol il tombe sur une ville
très peuplée, hyper bétonnée
et entourée de collines, elles aussi bétonnées.
Comme l'eau n'a plus de place pour pénétrer
dans le sol et s'écouler naturellement, elle
se fraye avec fracas un chemin à travers les
seuls endroits où elle peut encore aller. Généralement
des rues en pentes qui débouchent sur des cuvettes
urbanisées, de préférence construites
sur d'anciens lits de rivières. Evidemment cela
fait des dégâts et des images émouvantes
que l'on met sur le compte du "réchauffement"
en oubliant totalement la simple logique des lois de
la physique et de la gravité. "Il faut
s'y faire braves gens, nous aurons de plus en plus de
catastrophes à cause du réchauffement"
disent-ils. Forcément puisque nous aurons de
plus en plus de surfaces bétonnées et de surpopulation !
|
Le
sentiment d'affolement et de déréglement
du climat est renforcé
par la rapidité et les moyens de diffusion de
l'information mondialisée et la recherche compulsive
de
l'image choc. Il y a moins de 20 ans Facebook
ou Twitter n'existaient pas. Une inondation à Kota
Kinabalu avait donc peu de chance de faire le buzz sur
les réseaux sociaux et être instantanément
connue et
"liké" à
St Flour. (je n'ai rien contre St Flour, c'est juste
un exemple). Le
goût du sensationel est fondamental sur le Net
et donne la sensation que tout s'accèlère. De plus, pour être plus vendeurs
les médias n'hésitent pas à employer
des formules chocs dramatiques. Dix centimètres
de neige sur la banlieue parisienne et aussitôt
on parle de situation exceptionnelle, d'automobilistes
naufragés ou rescapés de la route !..
et non ceci n'a rien d'anormal. La neige en hiver est
un phénomène naturel sous nos latitudes
et il est inutile de lever les yeux au ciel en maudissant
le changement climatique. Bien souvent un évenement
ponctuel, liés à un faiseau de circonstances
conjoncturelles locales, est mis sur le compte du changement
global de climat. Même chez les pseudo-spécialistes,
la confusion entre météo et climat est
fréquente.
S'il est stupide de nier toute
implication de l'homme dans le rejet dans l'atmophère
de gaz à effet de serre, il est tout aussi hypocrite
de mettre tous les maux de la Terre sur le dos du réchauffement
climatique, comme pour mieux ignorer nos autres dégats
écologiques.
Le
leitmotiv de la montée
du niveau de la mer uniquement lié au "réchauffement
climatique" est aussi un bon exemple.
|
Personne ne parle de la destruction
et disparition des mangroves, des zones marécageuses côtières, des anciens
rivages libres où l'océan
faisait et défaisait naturellement le paysage
au fil des ans.
Aujourd'hui, l'homme habite en masse
sur ces côtes que sagement auparavant il délaissait.
Chacun veut avoir sa marina "pied dans l'eau"
.
Là aussi on a remplacé les équilibres
naturels du littoral par des cordons de béton urbanisés à
perte de vue. Comme l'eau de pluie, la mer suit les
règles de la physique, au fil des marées,
des courants
et du vent elle continue imperturbablement de modeler le
litoral. Inutile donc de citer le "réchauffement
climatique" chaque fois qu'un bout de falaise ou
de plage est emporté par les vagues. Chaque fois
qu'un complexe hôtelier est détruit
par un raz-de-marée. Depuis
la nuit des temps la mer façonne, fait et défait
les rivages naturels que l'homme aujourd'hui a investi
en
prétendant les rendre immuables comme s'il en
était le propriétaire.
|
|
Dernière
contradiction et cerise sur le gateau: au pole nord
le bon peuple est prié de s'apitoyer devant les glaçons qui fondent pendant que les grands trusts financiers
et les gouvernants se frottent les mains de l'aubaine.
Nouvelles routes maritimes, nouveaux gisements pétroliers,
gazeux ou minéraux exploitables. Sans attendre
le dégel c'est une véritable course à
qui plantera son drapeau sur d'immenses étendues
blanches qui jusqu'alors n'intéressaient que les ours
blancs. Il m'étonnerait beaucoup par exemple
que la COP 21 interdise sur le nouveau littoral russe,
canadien, danois ou d'Alaska, l'exploitation du
gaz de schiste dont le rejet de méthane est pourtant
25 fois plus dangereux pour le climat que le gaz carbonique. La
libération massive du méthane prisonnier
des glaces a déjà dans le passé,
causé des réchauffements climatiques importants.
C'est une véritable bombe à retardement. Mais
le danger réel
du dégel du permafrost ne pèse pas lourd
face aux immenses opportunités financières
offertent par la fonte des glaces.
Au fait saviez-vous
que : - 90 entreprises dans le monde sont responsables à
elles seules
des 2/3 des émissions de gaz à effet de
serre d'origine humaine ? (répartition) - 10% des terriens les
plus riches émettent à eux seuls la moitié
des rejets de gaz carboniques de la planète ?
(détail) -
Le nombre de milliardaires ayant des intêrets
dans l'exploitation des carburants fossiles a augmenté
de 60% ces 5 dernières années ?
|
__________________________________________________________________________________
Conclusion
Comme
on vient de le voir les causes des variations de température
sur Terre sont multiples et réchauffements ou
refroidissements climatiques alternent depuis des centaines
de millions d'années. Il n'a jamais existé
de température "normale" fixe et gravée
dans le marbre. la température "moyenne"
a toujours joué au yoyo, soit de manière
cyclique (époques glacaires et interglacaires),
soit de manière accidentelle et brutale (explosion
volcanique).
Le
réchauffement climatique d'il y a 1000 ans a
été suivi par le petit âge glaciaire médiéval
qui s'est achevé il y a 150 ans, pour laisser
à son tour la place à une nouveau réchauffement. Par notre activité
nous participons actuellement, dans une proportion difficile à
évaluer, à accélérer l'évolution
de cette période de réchauffement.
Mais il me semble que le pire soit ailleurs. Aujourd'hui la machine à détruire
notre bonne vieille planète s'est emballée. Plus rien
ne freine la frénésie du profit immédiat et
de la sur-consommation .
On ne parle que de croissance du PIB, de relance de la consommation,
de compétitivité
mondialisée et développement industriel toujours plus
glorieux. On imagine mal un candidat, proposer de réduire
drastiquement la consommation des ménages et
la croissance de son pays s'il est élu ! Mondialisme ultra-libéral et capitalisme
sauvage sont imcompatibles et diamétralement
opposés à toute notion d'écologie.
|
Toujours plus de profits pour les plus riches
dans une économie "libérale",
c'est à dire libérée des lois contraignantes.
Toujours
plus de tout, tout de suite, pour une population terrienne qui a augmenté de 300% en 70 ans ! Dans les 40 prochaines années la population augmentera
encore de
3 milliards, soit l'équivalent de
l'actuelle population globale de toute l'Europe, plus
l'Afrique, plus les Amériques réunis.
A cette démographie
galopante s'ajoute un mode de vie énergivore
et destructeur. Quand le besoin de consommation n'existe pas on le
crée... Nous vivons l'emballement de la production
du superflu. Le besoin créé artificiellement
est sans cesse renouvellé par le matraquage publicitaire.
Il faut suivre la tendance, être à la mode
à une cadence de changement qui donne le tournis...
quitte pour celà à tomber dans l'infantilisme
et la débilité ou plus grave encore à épuiser
de manière compulsive dans le tourbillon toutes
les ressources naturelles de la planète.
( Je
ne parle pas ici du tiers monde qui n'a pas encore l'eau
courante ni l'électricité et rêve
de rejoindre les pays de cocagne du Nord. Ils seront
bientôt de plus en plus nombreux à
passer à l'acte.)
|
Dans
le réchauffement
climatique actuel, la part qui serait lié à
l'homme ne fera que s'accélérer. Ce
n'est pas soudain d'un coup de baguette magique que
nous allons réduire drastiquement la population
terrienne et abandonner notre société
de consommation, ni arrêter de nous développer.
Et quand bien nous cesserions sur l'heure toute activité
et même d'exister, la température continuerait
d'évoluer sur sa lancée par la force d'inertie. . Au
regard des dégâts écologiques déjà
commis
(dont notre participation à l'évolution
climatique n'est q'une conséquence),
on peut tristement prédire que si dans l'avenir
nos enfants souffrent de chaud ou de froid celà
ne fera pas grande différence car ils habiteront une planète que nous aurons
rendu déserte et stérile, après en avoir éliminé
les autres formes de vie naturelle Ils se battront,
dans un air pollué irrespirable,
autour des dernières ressources pour une eau
buvable devenue rare ou des lambeaux de terre encore
fertiles. Nous assistons actuellement sans remord
à l'extinction massive de la biodiversité
de la Terre. Extinction
dont nous sommes à 100% responsables.
La planète s'en remettra, notre civilisation sans
doute pas.
|
Fleuron
de la croissance du PIB, grâce à la compétitivité
de ses entreprises et au dynamisme de son développement industriel,
la Chine a su se tailler une
place enviable et de premier plan dans le monde.
Un exemple à suivre pour tous les grand pays émergents
et
durablement en voie de développement.
Difficile
de demander aux nouveaux pays de ne pas commencer à
polluer à tour de bras, sous prétexte que nous l'avons déjà
fait depuis
150 ans.
|
Bien
qu'en surpopulation les habitants des grandes villes
ont su trouver un moyen efficace pour lutter quotidiennement
contre la pollution, en plaçant un chiffon devant
la bouche.
Une bonne nouvelle dans la lutte
contre
le réchauffement: là où le soleil
ne peut plus percer à travers les brumes de pollution,
la température au sol baisse.
|
Pour
lutter contre le réchauffement climatique
nos savants du monde entier se mobilisent et trouvent
des solutions d'avenir qui limitent le rejet de gaz
à effet de serre. Ici un réservoir
à méthane est directement relié
au ventre de la vache, et évite le rejet de 500
litres/jour de méthane et de 750
litres de gaz carbonique par animal
|
___________________________________________________________________________________________
Henry Coulondou - juin 2013
merci d'envoyer vos commentaires
à l'adresse mail: coulondou@gmx.fr
___________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________
Nombre total de visiteurs depuis 2003
|
______________________________________
_____________________________________________________________________________________
|