Nous sommes en 1825...

 Les routes ne sont plus des " Caréïrades " mais des "Chemins Vicinaux'.  Si le nom a changé, pour le reste elles sont aussi dangeureuses et redoutées que dans le passé, témoin ces quelques récits

... certains de ces chemins étaient si inconfortables que seuls, piétons cavaliers et charrettes vides pouvaient les emprunter...  la voie de Coustouge traversait le Rec d' En Jacquou par un gué. Le passage ressemblait à un précipice.

Les charretiers qui l'empruntaient se souvenaient avec effroi les accidents survenus en cet endroit...deux chariots et leurs conducteurs précipités dans l'abîme...bêtes de somme perdant pied écrasés sur les rochers en bordure du ruisseau...On faisait le signe de croix avant de s'engager.

Un violent orage en 1874 fit déborder la rivière d'Aussou et emporta le chemin de Monseret à Lézignan. Pendant plusieurs jours on détourna le trafic par Thézan. Soit un détour de plus de 20 kms aller-retour.

C'est à partir de cette époque que l'on décida de sérieusement construire et entretenir les routes et ponts de la région.

On codifia un système de corvées dans lequel on devait fournir des journées de travail en fonction du revenu, du nombre de charettes, de bêtes ou "d'individus mâles valides de 18 à 60 ans" qui servaient le propriétaire...