texte du communiqué de presse de la préfecture de l'Aude: Projet de centrale d’enrobage à chaud de la société Colas Midi-Méditerranée La société Colas Midi-Méditerranée a déposé un projet de centrale d’enrobage à chaud et s’est engagée dans unemodernisation qui vise à remplacer les deux centrales actuelles de l’Aude par une seule centrale. Après contact avec les élus concernés des communes de Ferrals les Corbières et Lézignan-Corbières, elle s’est mobilisée en ce sens. A cette fin, une instruction réglementaire a été lancée par la DREAL. Bien que le dossier technique de par sa qualité, ses caractéristiques environnementales et le respect de la réglementation soit recevable, l’enquête publique a révélé une opposition ciblée principalement sur le choix du site. Tenant compte des avis exprimés, tant par certains élus locaux que par les professions viticoles et touristiques et après avoir rencontré le Préfet de l’Aude le 30 août dernier, l’entreprise Colas Midi-Méditerranée a décidé de retirer le dossier qui devait être présenté devant le Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST). Par ailleurs, le Préfet a demandé au Sous-Préfet de Narbonne, en liaison avec la société Colas Midi-Méditerranée et l’ensemble des parties prenantes, de rechercher une implantation tenant compte de l’ensemble des aspects sociétaux et environnementaux.
Nous prenons acte de cette décision résultat de l'extrême mobilisation de tous les acteurs régionaux avec le soutien massif de la population. Le choix du site était effectivement une raison importante de notre opposition au projet, mais cette raison était loin d'être la seule : la taille potentielle du projet en était une autre, ainsi que le manque total de transparence concernant l'étude objective des besoins régionaux en enrobés de bitume. La non prise en compte de la toxicité des émanations de bitume par accumulation dans l'éco-système sur de nombreuses années était également une raison importante de notre opposition. Pour nous, il n'est pas forcément nécessaire d'envisager une nouvelle implantation. Il faut d'abord mener une étude approfondie des besoins régionaux et la mise en place d'un véritable plan de limitation de l'usage du bitume au niveau régional, en particulier en milieu urbain. Septembre
2018
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