L'histoire du village à travers ses rues Comme dans toute commune, les noms d’avenues, rues, ruelles, impasses et places sont des repères mais surtout les traces d’un passé toujours présent. Nombre de rues portent tout simplement les noms de bâtiments publics comme l’école, l’ancienne église érigée au XIe siècle au cœur des rues en circulade, la source qui fournissait l’eau, le stade, l’impasse du tennis ou celle du tramway, clin d’œil au petit train qui fit du village un véritable nœud ferroviaire de 1902 à 1932. Certaines rappellent la faune ou la flore, la vie locale comme la rue des Tonneliers ou des Tailleurs, la place du marché. Les personnages célèbres ont aussi laissé des traces : Georges Guille ancien instituteur au village, député, sénateur, président du Conseil général, René Cassin, le principal auteur de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, d’anciens maires tels René Falcou et Auguste Montagné ou en hommage au monde viticole comme Marcellin Albert, meneur de la révolte des vignerons en 1907 ou Émile Pouytes, viticulteur d’Arquette-en-Val tué lors des manifestations de Montredon en 1976. Des noms de rues changés par élégance Et si on retrouve encore le nom de courredou, on n’y déverse plus les « jules », nom familier donné aux pots de chambre à l’époque où le tout à l’égout n’existait pas. La traverse de la couverte qui va du beffroi laïque et la place du marché se poursuit vers la rue du four communal en courredou après avoir été appelée rue Bombe-cul en raison des rendez-vous galants sans doute quelque peu odorants compte tenu de son usage initial ! Quant à l’ancienne route de St-Laurent, remplacée par une large artère en 1860 et partagée entre l’avenue de la mer et de la gare, elle a bien failli s’appeler Rec du pissadou, nom manquant d’élégance, auquel le conseil municipal de l’époque a préféré la rue du Moulin à vent en raison d’un vestige d’ancien moulin et débute à la coopérative par la rue de la Croix rousse. Comme quoi le passé d’un village tient bien au nom de ses rues ! Merci à Chantal Colomes-Ortega et Henry Coulondou. Mars 2021 |
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