Patrick Dapot : « L’intérêt général, notre priorité ! »
Quel est le sens de votre candidature?
Ce qui a motivé ma candidature, c’est l’intérêt général de notre village et de ses habitants. Pendant six ans, avec mon équipe, nous
en avons fait notre priorité. Nous avons réussi à gérer avec rigueur les finances communales et à les maîtriser. Avec beaucoup de disponibilité et de relationnel avec les institutions et élus, nombre de projets ont pu se concrétiser. Nous en avons lancé d’autres qui viennent d’obtenir ou sont encore en attente de réponse, les dossiers qui demandent des mois et davantage pour être bouclés. Nous estimons avoir encore beaucoup à apporter à notre village et devoir poursuivre la route engagée pour continuer le développement de la commune avec des idées innovantes sans pour autant bousculer les traditions.
Quelle sera la priorité de votre mandat?
Ce n’est pas une mais des priorités pour notre village sans augmenter les taxes foncières. La première étant la distribution en eau potable. Sans eau, pas de vie. Il y a eu des soucis pendant ces six ans et auparavant pour assurer l’alimentation en eau. L’incendie du 15 juillet a démontré la faiblesse de notre réserve en eau. Nous nous sommes penchés sur le raccordement de notre réseau sur celui de Termes – depuis le hameau de Villerouge. Une Délégation d’Utilité Publique (DUP) à la Préfecture est en cours pour autoriser ce syndicat à nous alimenter. Le projet est en bonne voie et la réponse sera définitive au 2e semestre 2020. L’extension des zones constructibles est liée à cette unique condition et permettra de développer le village de façon harmonieuse et raisonnée.
Comment voyez-vous votre commune dans dix ans?
Déjà dans ces six prochaines années. Nous voulons résoudre le problème de sécurité dans la traversée du village, développer l’emploi avec l’implantation d’une «brigade verte» en lien avec le Syndicat de la Berre et l’Orbieu dans le hangar place de la gare (trois emplois) et la maison des services proposée dans le bâtiment de l’ex Maison de pays. Pour les commerces, nous allons étudier et trouver une solution d’ensemble avec la population afin de les pérenniser et nous espérons pouvoir réaliser une zone d’activités avec l’appui technique et financier de la CCRLCM sur le site de l’ancien stade après acquisition de parcelles environnantes, une nécessité pour l’accueil de jeunes entreprises et l’avenir du village qui pourrait atteindre 800 habitants.
Mars 2020
