L'independant

du 23 decembre 2023

Hommage du Souvenir français à Louis Mouls, 80 ans après sa mort

Le Souvenir français rend hommage chaque année à une centaine de combattants. Pour 1943, dans l’Aude, seul Léon Mouls répondait aux critères exigés.

Un hommage émouvant lui a été rendu ce dimanche 17 décembre.

Il y a 80 ans, jour pour jour, le 17 décembre 1943, Léon Mouls, décédait des suites d’une maladie contractée en captivité.

Reconnu "Mort pour la France" sur l’avis de décès du 22 septembre 1961, il repose dans le cimetière communal aux côtés des siens et son nom est porté sur le monument aux Morts. Il avait devancé l’appel le 16 mai 1925 et avait suivi une formation militaire lui procurant le grade de caporal puis de sergent. Le 23 août 1939, il avait été affecté au 4e Bataillon de chasseurs portés stationné à Colmar. Le 11 avril 1940, il est promu sergent-chef et au mois de mai, son bataillon rejoint la 4e division cuirassée du colonel de Gaulle. Le 18 juin, de Gaulle lance son appel. Le 19 juin, Léon est arrêté à Belfort. Envoyé au stalag VII A, le plus grand camp allemand de prisonniers de la Seconde Guerre mondiale, les conditions de captivité y sont inhumaines.

Né à Puichéric le 27 juin 1905, Léon Mouls, cultivateur, devient Thézanais en épousant Aurélie Cassignac le 23 novembre 1925.

Ils auront une fille, Fernande qui épousera René Falcou, maire de Thézan pendant deux mandats. À sa mort, leur fils Bernard devint maire à son tour et leur fille Léone, conseillère municipale. Ces deux derniers étaient présents ce dimanche avec Monique Mouls-Miquel, leur cousine et les cinq générations de la famille Mouls qui ont tous rendu hommage au travers de textes personnels ou de témoignages adressés à sa veuve. Aux côtés de Jean-Louis Beziat, délégué général du Souvenir français Aude, Hervé Baro, vice-président du conseil départemental, Colette Chenal, présidente du Comité départemental de la Jeunesse et du Sport et de la Vie associative de l’Aude, Guy Flamand, président des Anciens combattants et les représentants des comités de Campagne-sur-Aude, Narbonne, Coursan et Thézan avec leur porte-drapeau étaient présents. "Sa tombe est une histoire. Aucune tombe comme celle du sergent-chef Léon Mouls ne doit disparaître. Si tel en était le cas, c’est un bout de notre mémoire nationale qui disparaîtrait à jamais" a souligné le délégué départemental.

Les cinq générations de la famille de Louis Mouls et son épouse étaient présentes pour l’hommage rendu par Jean-Louis Beziat, délégué général à l’initiative du Souvenir français.

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