du 04 octobre 2021 Premières vendanges pour l'aide-soignant devenu vigneron Les vendanges 2021 sont à marquer d'une pierre blanche pour Olivier Pizzighini - les premières en tant que vigneron, un nouveau départ préparé minutieusement autour de ses 5 hectares de vignes.Les vendanges 2021 sont à marquer d'une pierre blanche pour Olivier Pizzighini - les premières en tant que vigneron, un nouveau départ préparé minutieusement autour de ses 5 hectares de vignes. Olivier Pizzighini est originaire de Lyon, passionné de nature et du travail de la terre, il attendait déjà avec impatience les vendanges dans le Beaujolais puis un peu plus tard dans l’Hérault et à Saint André une fois installé à Thézan il y a près de dix ans avec Charlène, maintenant son épouse et leurs deux enfants . Tout en exerçant son métier d'aide-soignant, il s'est intéressé de plus près à la viticulture. Il y a trois ans, il a franchi le pas en achetant plusieurs parcelles de vignes plantées et exploitées pour certaines, nues pour d’autres qui viennent d'être plantées, toutes situées sur le territoire de Thézan classé cru Boutenac. Il s'est formé grâce aux conseils d'Eric Falcou, viticulteur qui l'a aidé à se lancer dans son nouveau métier. Il a franchi le pas il y a 3 ans en achetant des parcelles Actuellement en conversion bio, il suit scrupuleusement le cahier des charges et fait tout le travail à la main et à la houe... avec de l'huile de coude et une motivation sans bornes. Coopérateur à Montséret depuis ses débuts en tant que «viticulteur amateur», après la fusion des deux caves, il a rejoint la coopérative de Talairan qui a réalisé un quai d’apport entre Montséret et les Ollieux. Viticulteur mais pas seulement... Outre les vignes, Olivier a opté pour la plantation de haies vives à certains endroits pour protéger du vent et assurer une biodiversité. «J’essaie de modeler le paysage et de recréer des bocages» souligne-t-il. Il a planté des amandiers et des oliviers ainsi que 200 arbres fruitiers et essences locales pour apporter un équilibre à la vigne. L'an prochain, il envisage de poursuivre avec la plantation d'une centaine d'arbres. «Cet été les jeunes plants ont souffert de la sécheresse mais avec le paillage et l’arrosage, les dégâts ont été limités. La polyculture permettra un revenu étalé sur l’année» ajoute Olivier qui vise à terme de se lancer dans l’œnotourisme. Car bien évidemment, il espère un jour produire son propre vin et devenir vigneron à part entière. En attendant, c’est avec le concours de la famille et des amis que 20 tonnes de raisins ont été récoltées. «Après des années enfermé à l'hôpital, je respire et cela nous permet d'avoir une vie de famille équilibrée» conclut Olivier avec satisfaction.
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