Assez rare pour être souligné, le 14 juillet 2016 accueillait quelques invités de marque: le commandant de gendarmerie de Durban et deux sapeurs pompiers du centre de secours de St Laurent ainsi que le colonel Colin, délégué général honoraire du Souvenir français. De quoi donner un air très solennel à la fête nationale qui réunissait le maire Patrick Dapot, les membres du conseil municipal, des anciens combattants et membres du Souvenir français, quelques enfants et de nombreux habitants et estivants. Après le dépôt de gerbe, le maire rappelait que «le 14 juillet, c'est célébrer un moment fort de notre histoire, le 14 juillet 1789. C'est aussi mettre à l'honneur la République et chacun sait que ce n'est pas inutile en ce début de XXI ème siècle. Le 14 juillet 1789, symboliquement, en prenant la Bastille, c'est le peuple qui est entré en scène. En ce 14 juillet 2016, il est bon qu'on se le rappelle...En ces temps qui résonnent d'intégrisme, d'intolérance, de violences, de perte des valeurs, d'irrespect et d'excès de langage, célébrer notre 14 juillet, doit être aussi l'occasion de nous souvenir que nous disposons avec notre démocratie d'un bien d'autant plus précieux qu'il reste rare dans le monde où nous vivons». 

Inauguration de la zone sacrée
Ce jour de fête nationale était aussi l'occasion d'inaugurer la réhabilitation de la zone sacrée autour du Monument aux morts. Ce projet d'utilité publique est le résultat d'une collaboration efficace entre la municipalité et le Souvenir français. L'initiative et la persévérance de Jean-Louis Miquel, président du comité thézanais ont fait le reste. La première raison de cette réhabilitation de la zone sacrée est la mise en valeur de cet emplacement réservé aux dépôts de gerbes et au geste symbolique des enfants lorsqu'ils déposent les «flammes de l'espoir» aux cérémonies officielles. «La seconde raison est de rappeler que cette zone sacrée délimite clairement l'emprise du monument aux morts que l'on se doit respecter et de faire respecter en toutes circonstances. Il s'agissait  de rendre au monument aux morts sa pleine et entière vocation de «lieu de mémoire». C'est fait. A nous désormais d'entretenir «la flamme du souvenir» ajoutait le colonel Colin. Une inauguration qui a bien trouvé sa place en ce jour de fête nationale. 

Juste après l'inauguration, symboliquement, les enfants ont déposé  «les flammes de l'espoir» au pied du monument aux morts

 
Le maire Patrick Dapot a rappelé ce qu'était le 14 juillet